Infections sexuellement transmissibles (IST) : protégez-vous !
Infections sexuellement transmissibles (IST)
Alors qu’on les croyait disparues en France, certaines IST (infections sexuellement transmissibles) sont de retour, comme la syphilis. Dues à des virus, des bactéries ou des parasites transmis lors des rapports sexuels, la plupart des IST entraînent peu (voire aucun) symptôme. Résultat : tout un chacun peut être porteur, et potentiellement transmetteur, sans le savoir. D’où l’intérêt du dépistage.
1- IST, maladies vénériennes… de quoi parle-t-on ?
Infections sexuellement transmissibles (IST) ou maladies sexuellement transmissibles (MST), toute maladie vénérienne a un lien avec les rapports sexuels : il s'agit généralement d'infections où l'agent pathogène responsable de la maladie, souvent un virus, un champignon ou une bactérie, passe d'un individu à l'autre.
La plupart d’entre elles ne provoque aucun symptôme, mais certains signes sont révélateurs de leur présence : brûlures mictionnelles (au moment d’uriner), boutons, démangeaisons, rougeurs, verrues (plaies) des organes génitaux externes (ou de l’anus), etc.
Si vous êtes une femme, elles peuvent entraîner des douleurs (lors des rapports sexuels, dans le bas-ventre), des saignements (en dehors des règles), des pertes colorées ou odorantes (au niveau du vagin).
Si vous êtes un homme, les brûlures mictionnelles sont souvent dues à des IST, elles peuvent aussi provoquer une douleur ou une gêne à l’éjaculation, des douleurs dans le bas-ventre, les testicules.
2- Nommez-les pour ensuite pouvoir les soigner
- Le chlamydiae : fréquente chez les 16-25 ans, elle passe souvent inaperçue mais peut être responsable de salpingite (infection des trompes) ou de grossesse extra-utérine.
- L’hépatite B : infection du foie causée par le virus de l’hépatite B (VHB), elle devient chronique dans 1 cas sur 10 avec un risque de développer une cirrhose ou un cancer du foie.
- Le VIH : responsable du SIDA, ce virus attaque les défenses immunitaires, il se transmet via le sang, le sperme, les sécrétions vaginales lors de rapports sexuels non protégés.
- L’herpès génital : une fois contracté, le virus reste dans l’organisme toute la vie, se manifestant par de petites vésicules (cloques) douloureuses, très contagieuses.
- Les papillomavirus humains : très répandus, les virus de type HPV s’éliminent souvent sans symptôme mais peuvent être responsables de verrues génitales, de cancer du col de l’utérus.
- La syphilis : elle débute par une petite plaie non douloureuse (chancre), l’infection devient ensuite chronique, responsable d’atteintes cutanées, cardiaques et neurologiques graves.
3- Se faire dépister… un geste simple pour lever les doutes
- Quand faire dépister une IST ? En cas de doute, si vous pensez avoir une infection, après un rapport sexuel à risque (mal protégé ou non protégé par un préservatif), avant d’arrêter d’utiliser un préservatif avec votre/vos partenaire(s), etc.
- Où réaliser un dépistage d’IST ? Médecin généraliste, gynécologue, sage-femme… les examens de dépistage peuvent être prescrits par l’un de ces professionnels de santé. À réaliser dans un labo d’analyse médicale ou centre de dépistage anonyme : CeGIDD (Centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic) ou CPEF (Centre de planification et d’éducation familiale).
Avis de l’expert
Comment vous préserver des IST ? Protégez-vous : pour chaque rapport sexuel et avec chaque partenaire, utilisez un préservatif, y compris pour des rapports bucco-génitaux. Faites-vous vacciner : contre l’hépatite B et le papillomavirus (parlez-en à votre médecin). Faites-vous dépister : pour se traiter, et éviter de transmettre l’infection aux autres.
Chiffre clé
Pratiquement disparue en France , la syphilis est de retour depuis le début des années 2000 : rien qu’en 2017, 1 748 nouveaux cas ont été déclarés dans le pays.
- Objectif Santé
La perte d’autonomie d’un proche exige souvent un engagement majeur pour les aidants. Ces derniers ont également besoin d’un soutien.