Votre indemnisation en cas de maladie
Vos démarches lorsque vous êtes malade
Si vous êtes malade (ou accidenté) et ne pouvez pas travailler, vous ne pouvez plus toucher de salaire. Les caisses d’assurance maladie et/ou votre employeur peuvent prendre le relais et vous verser des indemnités pour compenser cette perte de salaire.
Premier réflexe si votre état de santé vous contraint à arrêter temporairement votre activité professionnelle : consultez votre médecin. Il est seul habilité à vous arrêter pour raisons de santé et vous délivrer l’avis d’arrêt de travail que vous devrez transmettre à votre caisse et/ou à votre employeur dans les 48 heures.
L’association Tégo vous explique en détail les différents dispositifs selon votre statut professionnel.
ALD : 4 étapes pour comprendre les remboursements
Certaines affections longue durée (ALD) ouvrent droit à l’exonération du ticket modérateur de la Sécurité sociale. C’est votre médecin qui établit le protocole des soins pris en charge. Tégo vous aide à y voir plus clair sur ce qui est remboursé et ce qui ne l’est pas.
Indemnités journalières de Sécurité sociale (IJSS) : comment ça fonctionne ?
Sur le principe, les indemnités journalières de Sécurité sociale (IJSS) servent à compenser la perte de revenu durant un arrêt de travail. Dans le détail, leur calcul variera selon le type de congé maladie et selon votre statut professionnel (salarié du privé, salarié du public, indépendant, profession libérale, etc.). Tégo fait le point.
Me protéger et protéger mes proches en cas d’affection longue durée
Une maladie grave ou invalidante peut entraîner une incapacité à travailler pendant des mois, des années, voire définitivement. À la clé : un risque réel de perte de revenus qu’il est important d’anticiper grâce à une garantie Prévoyance.
Les spécificités de l’indemnisation selon votre statut et la durée de votre arrêt de travail.
Si vous êtes salarié du privé, vous avez droit sous conditions (ancienneté et durée de travail) à des indemnités journalières (IJ). Celles-ci sont versées par la caisse d’assurance maladie à laquelle vous êtes rattaché (CPAM, MSA,...).
Le montant des indemnités est versé après un délai de 3 jours, dits “jours de carence” pendant lesquels vous ne percevez ni salaire, ni indemnité. Ce délai ne s’applique pas si vous souffrez d’une affection de longue durée.
Le montant dépend de votre salaire et sous conditions d’ancienneté, votre employeur vous versera des indemnités complémentaires.
Des dispositions dites “conventionnelles” au sein de votre entreprise peuvent prévoir le maintien intégral du salaire y compris durant le délai de carence. Renseignez-vous.
Si votre état de santé justifie un arrêt de travail de plus de 6 mois, vous serez placé en arrêt de travail pour maladie de longue durée. Les conditions pour bénéficier d’indemnités journalières sont conditionnées par la durée d’affiliation à l’assurance maladie et de durée de travail au moment de l’arrêt.
Si vous êtes salarié de la fonction publique avec le statut de fonctionnaire, les conditions de prise en charge de votre arrêt de travail diffèrent du privé.
Dès lors que l’arrêt de travail est prononcé par le médecin, vous êtes placé en congés maladie. Vous percevez normalement votre salaire pendant les 3 mois sur une période continue de 12 mois. Cette période est étendue à 6 mois pour les militaires. Un délai de carence d’une journée est appliqué. A l’issue de cette période et si fonctionnaire est placé en demi traitement ou en congé de longue maladie ou en congé de longue durée.
Les modalités de prise en charge en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle diffèrent sensiblement : pas de jour de carence, versement de l’intégralité du salaire et durée de prise en charge notamment.
Pour les agents de la fonction publique, des dispositions similaires distinguent les affections en lien ou du fait du service. Les conditions de prise en charge sont alors étendues.