Imagerie par résonance magnétique (IRM) : pour visualiser précisément vos organes, et vos tissus mous en particulier
Imagerie par résonance magnétique (IRM) : pour visualiser précisément vos organes, et vos tissus mous en particulier
Indiquée dans de nombreuses maladies, une IRM peut être demandée afin de rechercher la cause d’une douleur d’une articulation (épaule, genou, pied… ) ou celle d’une incapacité fonctionnelle. Elle permet d’obtenir des images très précises de l’intérieur de l’organisme, sans réaliser de gestes invasifs.
1 - Des images précises sans rayon X
Technique d’imagerie médicale, l’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique nucléaire) permet d’obtenir des images de l’intérieur du corps humain pour poser un diagnostic précis ou prescrire un traitement adapté. Contrairement au scanner, cet examen n’utilise pas de rayons X et n’est donc pas irradiant. Il se sert d’un champ électromagnétique et des ondes radio. La procédure est numérisée. Ainsi, les images peuvent être enregistrées sur un support numérique permettant, dans le même temps, une lecture immédiate et un archivage pour lecture différée.
2 - Rechercher des malformations, inflammations, abcès
L’IRM permet de visualiser tous les organes, en particulier les tissus "mous" (par opposition aux tissus "durs" comme les os par exemple), d’analyser leur structure, de rechercher des malformations, une éventuelle inflammation, des niveaux liquidiens, un abcès. Elle permet également de mettre en évidence une tumeur, de connaître sa taille exacte, son extension.
L’exploration de la colonne vertébrale et de la moelle épinière par IRM est un examen qui permet de diagnostiquer et d’évaluer une hernie discale. Elle aide à préconiser la pertinence d’une intervention chirurgicale.
L’IRM cérébrale permet de visualiser une hémorragie et la formation d’un hématome, une ischémie (c'est-à-dire un organe ou une partie d’organe privé de sang). Elle a ainsi révolutionné la prise en charge de l’AVC et les conditions du traitement, en particulier par la thrombolyse qui consiste à tenter de dissoudre le caillot sanguin responsable de l’accident.
L’IRM cérébrale fonctionnelle a permis d’énormes progrès dans l’exploration du cerveau et de sa circulation sanguine et dans le traitement de nombreuses maladies neurologiques. Elle peut être demandée pour rechercher une tumeur, une malformation cérébrale, un anévrisme, une thrombose... ou devant des signes neurologiques qui orientent vers une pathologie cérébrale.
3 -L’examen, comment et pour qui
Avant l’IRM, vous êtes informé de la façon dont se déroule l’examen. Les consignes ont préalablement envoyées par courrier.
Attention, trois catégories de personnes peuvent présenter un risque :
- Les femmes enceintes doivent prévenir de leur état, même si la grossesse n’est pas une contre-indication.
- Les personnes qui ont fait de la soudure, même une seule fois dans leur vie, doivent passer une radiographie des orbites à la recherche de corps étranger métallique dans les yeux. S’il en existe, l’IRM sera contre-indiquée tant que le corps étranger sera présent.
- Les personnes porteuses de stimulateur cardiaque, de pompe, mais aussi de matériel métallique chirurgical (plaques ou vis chirurgicales par exemple) doivent le signaler.
Avant l’examen, il est recommandé de se rendre aux toilettes si nécessaire. Vous passez d’abord dans une cabine de déshabillage où les manipulateurs de radiologie précisent les vêtements à retirer en fonction du type d'examen. Mentionnez avant d’entrer dans la salle d’examen, tout antécédent opératoire et/ou cardiaque vous concernant.
L'appareil comporte un aimant très puissant qui peut attirer voire détériorer les objets métalliques. C'est pourquoi il est nécessaire de laisser au vestiaire : les lunettes, les prothèses dentaires, les bijoux, la montre, le porte-monnaie, les clés, les cartes magnétiques et le téléphone portable.
Pendant l’examen, vous êtes allongé sur une table d'examen qui se déplace dans une sorte de tunnel ventilé, d'environ 2 mètres de long, éclairé par des lampes. Pour mieux visualiser les organes, il est possible d’injecter un produit de contraste, qui n’est pas un produit iodé (sans risque d’allergie). Le manipulateur place alors un cathéter (une aiguille) avec une perfusion, dans une veine du bras. Cette phase de préparation dure environ de 15 à 30 minutes. Si vous êtes déjà traité pour une maladie cancéreuse (ou autre) et que vous êtes muni d'un "site implantable", celui-ci peut être utilisé pour la perfusion.
Durant toute la durée de l’examen (20 à 40 minutes environ), il est indispensable de rester immobile. Un interphone dans la machine et une sonnette mise à disposition permettent le contact permanent avec l’équipe médicale. L'appareil faisant un bruit irrégulier, semblable à un "tam-tam ou un marteau piqueur", des bouchons de protection auditive ou des écouteurs avec de la musique sont proposés.
À la fin de l'examen, le cathéter est retiré et vous pouvez vous rhabiller. Le radiologue vous informe ensuite des premiers résultats. Un compte rendu est adressé à votre médecin traitant avec, si nécessaire, des conseils pour réaliser des examens supplémentaires.
4 - L’analyse poussée jusqu’aux fonctions cérébrales
L’IRM cérébrale fonctionnelle permet de visualiser des fonctions du cerveau. Il est possible ainsi de voir quelles zones du cerveau sont en activité quand on fait appel à sa mémoire ou quand on effectue du calcul mental… Le champ d’investigation est donc immense.
- Objectif Santé
Lorsqu’un accident de la vie survient, l’équilibre du foyer peut être fortement déstabilisé et nécessite un soutien adapté à chaque situation.