Risques routiers : sensibiliser les plus jeunes aux bons comportements
Risques routiers : sensibiliser les plus jeunes aux bons comportements
La sécurité routière, c’est l’affaire de tous : la plupart des accidents résultent de comportements inadaptés, malgré l’apprentissage inhérent à l’obtention des différents permis de conduire. D’où la nécessaire sensibilisation des plus jeunes, dans un processus progressif et continu, instillé tout au long de la scolarité de nos enfants.
1- L’enjeu : adopter le bon état d’esprit et les bonnes pratiques, au plus tôt
L’éducation à la conduite et à la sécurité routière s’inscrit dans un processus d’apprentissage continu que vos enfants suivront dès leur plus jeune âge, de l’école jusqu’à la fin du collège. Depuis la loi de 2002, dès la maternelle et tout au long du cycle primaire, un programme pédagogique aborde de manière approfondie les situations mettant en jeu les différents acteurs de la route (piéton, cycliste, passager, conducteur, etc.).
2- En pratique : à chaque niveau d’enseignement, son éducation à la conduite
- À l’école maternelle, puis en primaire : délivrée en fin de CM2 et intégrée au livret scolaire de votre enfant, l’Attestation de première éducation à la route (APER) valide la primo acquisition d’éléments pédagogiques relatifs à l’environnement routier.
- Au collège, en classe de 5e : l’Attestation scolaire de sécurité routière de premier niveau (ASSR1) contrôle – via une épreuve théorique de 20 QCM articulées autour de brèves vidéos – les connaissances des élèves, afin de vérifier qu’ils savent analyser les dangers auxquels ils peuvent être exposés en tant que piéton, cycliste, cyclomotoriste ou passager d’un transport en commun.
- En classe de 3e : l’Attestation scolaire de sécurité routière de second niveau (ASSR2) est obligatoire pour s’inscrire aux différents permis (A, A1, B). Comme pour l’ASSR1, l’épreuve d’ASSR2 est théorique (20 QCM accompagnées de vidéos).
Chiffres-clés
14 ans, c’est l’âge à partir duquel votre enfant pourra passer son brevet de sécurité routière (ou BSR), obligatoire pour conduire un cyclomoteur (mobylette, scooter) ou un quadricycle léger à moteur (voiturette). La partie théorique, équivalente à l’attestation scolaire de sécurité routière de premier niveau (ou ASSR1), est complétée par une phase pratique de 5 heures de circulation.
Avis de l’expert
Deux fois par an, les Groupements d’établissements de l’Education nationale (GRETA) ont pour mission d’organiser l’épreuve théorique qui vise, pour les jeunes déscolarisés ou les étrangers arrivant en France, à obtenir une attestation de sécurité routière (ou ASR). Celle-ci est indispensable pour s’inscrire à la formation pratique du BSR ou aux permis de conduire A, A1 et B.
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