Conduite : 4 conseils pour évaluer son état de fatigue
Conduite : 4 conseils pour évaluer son état de fatigue
La baisse de vigilance au volant est un danger qui guette tous les conducteurs. Pourtant, il n’est pas toujours simple de parvenir à évaluer son état de fatigue. Tégo vous explique comment faire le point, le plus objectivement possible.
1 - L’enjeu : parvenir à évaluer son état de fatigue
Sachez que l’être humain peut connaître quatre niveaux de fatigue.
Le niveau d'éveil optimal est appelé « veille attentive ». Réactions adaptées, anticipation, absence d'erreurs... la concentration est maximale, elle permet une conduite en toute sécurité.
Cet état se distingue de “l’excitation”, qui se caractérise par un niveau d'éveil extrême. Le stress, la prise de médicaments ou encore une consommation excessive de café peuvent se traduire par une dispersion de l’attention, de la précipitation ou de l’agitation.
“L’hypovigilance” est un état transitoire de réduction de l'activité du cerveau favorisé par la monotonie. Les symptômes ? Des réactions plus lentes et des omissions, synonymes de risques d'erreurs accrus.
Enfin, la “somnolence” est un ralentissement marqué de l'activité cérébrale. Celle-ci présente un pic principal entre minuit et 6h du matin et un pic secondaire entre 13h et 16h. Un état qui augmente fortement les risques d’écarts de trajectoire, d’erreurs de conduites, voire d'absences (micro-sommeils).
2 – L’objectif : lutter contre les idées reçues
Chacun a tendance à surestimer sa capacité à prendre le dessus sur la fatigue. Vous pensez ne jamais vous endormir au volant ? N’oubliez pas qu’il ne suffit que d’une fois... 8 à 15 % des accidents routiers sont dus à l'assoupissement. Vous préférez rouler la nuit ou très tôt le matin pour éviter les embouteillages ? Gardez en tête que la plupart des accidents liés à l'endormissement se produisent entre minuit et 6h. Vous pensez être capable de rouler 4 heures sans vous arrêter, malgré votre fatigue ? Une étude scientifique, portant sur plus de 50 trajets réalisés entre Paris et Lyon, démontre que, de jour comme de nuit, jusqu'à 30 minutes de baisses de vigilance sont cumulées : à 120 km/h, cela correspond à 60 kilomètres parcourus... Vous ne vous arrêtez pas parce que vous arrivez bientôt ? On observe 4 fois plus d'accidents dus à l'endormissement en fin de parcours.
3 – En pratique : savoir reconnaître les premiers signaux
Yeux qui picotent, douleurs aux bras, aux épaules ou au cou, changements fréquents de la position des mains sur le volant ou de la position assise, étirement des jambes, nervosité, sentiment d’inconfort, impression que les autres conduisent mal... Autant de signes qui doivent vous alerter sur votre état de fatigue. Et si votre esprit décroche par moment, que vous luttez contre la torpeur ou que vous vous ressaisissez plusieurs fois : aucun doute, vous devez faire une pause sans délai !
Le conseil de l’expert
Un seul conseil est valable pour tous ceux qui ressentent en voiture des premiers signes de fatigue : s’arrêter dès que possible. Avant de trouver un endroit sûr pour se reposer, le mieux est d’aérer l’habitacle, de faire circuler de l’air frais pour limiter les risques de somnolence.
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